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Céline Chung "La main à la pâte : du conseil au développement d’entreprise"

Success story

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14/06/2019

Découvrez l'interview de Céline Chung GEM ESC 2013 Ğ Ne pas avoir peur d’être ambitieuse pour accomplir ses projets ğ par Christophe Drain GEM ESC 2002 qui l'a rencontrée dans son restaurant au "Petit Bao", à Paris.

Découvrez l'interview de Céline Chung GEM ESC 2013 Ğ Ne pas avoir peur d’être ambitieuse pour accomplir ses projets ğ par Christophe Drain GEM ESC 2002 qui l'a rencontrée dans son restaurant au "Petit Bao", à Paris.

Après ses études à GEM, Céline suit un parcours classique dans un cabinet de Conseil, Wavestone. Elle gère de nombreux projets pour des grands comptes (SNCF, Carrefour, TOTAL) dans des missions IT. Au bout de 2 ans cependant, cette fille de commerçant retrouve le virus de l’entreprenariat.

Qu’est-ce qui fait que tu ne poursuis pas ta carrière dans le conseil ?

J’aimais beaucoup mes missions, j’y trouvais de l’intérêt, mais je commençais à m’ennuyer. Avant tout, je voulais trouver un sens plus concret à mon travail, un résultat tangible. Ensuite, que mes décisions aient un impact rapide, efficace. Les grandes entreprises permettent de gérer de grands projets, mais les décisions opérationnelles sont parfois longues parfois à prendre et les hiérarchies prudentes.

Comment tu choisis de te lancer dans la restauration ?

Je ne connaissais pas du tout ce milieu même si j’avais un atavisme pour la cuisine. Ma réflexion a duré un an avant de quitter le monde du conseil. D’origine chinoise, j’aimais cette cuisine, mais souvent emprunte de clichés et avec des niveaux de qualité aléatoire sur Paris.

J’ai donc décidé de lancer des restos chinois pour la capitale.

Quel apprentissage pour te lancer ?

J’ai rencontré les patrons de PNY (Paris New York, une chaine de burger haut de gamme) quand j’ai quitté le conseil. De serveuse à la gestion des 5 établissements au siège, j’ai appris le métier. Au bout d’un an, business plan personnel établi, je suis me suis formée un mois à Shanghai à la cuisine chinoise et plus particulièrement à notre spécialité : les Bao !

Où en es-tu aujourd’hui ?

Nous avons ouvert en janvier 2019 (j’ai pris un associé) et nous sommes super heureux du succès, de l’accueil du public et des professionnels (couverture presse très importante).

Nous privilégions la qualité avec une farine bio, des boissons originales importées de Chine et on a bien travaillé la déco pour rafraichir l’image du resto traditionnel.

Des chiffres ?

Petit Bao c'est aujourd'hui 50 places et nous faisons entre 250 et 350 couverts par jour… donc beaucoup de travail ! Nous avons 18 salariés au total, des CDI, des étudiants, et les boss qui bossent J !

Personnellement, j’ai emprunté 500kE pour ouvrir et j’ai apporté 100kE… il faut prendre le risque, mais il est calculé.

L’avenir ?

Ouvrir 5 autres restaurants d’ici 3 ans. Nous travaillons sur le prochain. Notre concept fonctionne mais les financements sont très difficiles à obtenir car on nous demande un an de bilan malgré les bons résultats… mais nous sommes persévérants et déterminés !

Un besoin ?

Des investisseurs ! A date nous recherchons 300kE avec un ticket d’entrée à 100kE.

Ton conseil à celles et ceux qui voudraient se lancer dans l’entreprenariat  ?

Croire en vous ! Se libérer de ses peurs des critiques, les craintes de vos proches ou amis qui projettent parfois leur peur sur votre projet. Pour ça, je lis dès que je peux et je cours. Et se dire qu’on trouve toujours des solutions.

Liens presse :

Le figaro.fr

Club sandwich

Do it in Paris

Télérama

 

 

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