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Selim Niederhoffer GEM PGE 2007 : Le Guide du Copywriting pour séduire… les clients !

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04.15.2021

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Le 25 mars 2021, Sélim Niederhoffer a publié son troisième livre chez la prestigieuse maison d’édition Eyrolles.

Dans son Guide du Copywriting, il transmet à tous les commerçants, directeurs marketing, community managers, freelances l’art de vendre avec les mots.

Peux-tu nous rappeler ton parcours depuis la sortie de GEM en quelques mots ?


J’ai toujours passé mon temps à taper sur un clavier. Disons que je ne suis pas parti dans la bonne voie en faisant ma césure dans les achats chez General Electric, et mon stage de fin d’études chez Schneider Electric. L’industrie lourde, les fichiers Excel, les achats en général, « c’était pas ma guerre ».

Je me suis donc rapidement lancé dans le coaching en séduction en 2009, et en 2011, je suis devenu community manager de Patrick Bruel. Outre ces deux postes à temps plein, j’écrivais sur mon blog lifestyle où je partageais mes bons plans mode masculine, voyages, automobile etc…

De fil en aiguille, on m’a proposé de devenir contributeur chez Forbes.fr, j’ai aussi écrit pour Playboy et j’ai eu ma chronique mensuelle chez Technikart, le magazine des tendances.

Et en 2019, j’ai lancé le site du copywriting en français, www.les-mots-magiques.com


Tu as aussi été intervenant à GEM, et régulièrement président de jury lors des oraux d’admission. 

L’école te manque ?

J’ai toujours aimé échanger, partager, transmettre. Aussi, quand j’ai pu donner des cours de community management à l’époque à GEM, j’ai sauté sur l’occasion.

Depuis la première année à l’école, j’ai toujours été assez impliqué dans la vie de l’école. Qu’il s’agisse des associations, d’ESCapade pour donner une bonne image de l’école, ou dans les jurys pour sélectionner les talents de demain, c’est important pour moi de rendre à l’école ce qu’elle a pu m’apporter.

Séance de dédicace 

Aujourd’hui, tu es donc copywriter et coach en copywriting. Tu as arrêté la séduction alors ?

Je conserve mes activités dans le domaine du coaching en séduction : je suis toujours rédacteur en chef du site www.artdeseduire.com et je continue le coaching en face-à-face (beaucoup de sessions sur Zoom pendant les différents confinements, pour coacher les hommes sur Tinder et Meetic principalement).

C’est une niche « evergreen », elle touche tout le monde de 7 à 77 ans comme dirait Michel et existera toujours ! J’y consacre beaucoup moins de temps parce que j’ai fait le tour en 10 ans : nous avons publié plus de 2500 articles sur la thématique. J’avais besoin de nouveaux défis, c’est pour cela que j’ai levé le pied sur la séduction, que j’ai décidé d’arrêter mon contrat avec Patrick Bruel en 2019, pour me consacrer pleinement au développement des Mots Magiques.

Qui sont tes clients en copywriting ? A quoi ressemble la journée d’un copywriter ? 

Je travaille autant avec des grands groupes comme Wilkinson, Boss, Glassdoor, Pieper-Heidsieck ou la FNAC pour qui je rédige des tweets, des fiches produits, des brochures, des articles, des mails de vente, que pour des ETI ou des indépendants (coachs sportifs, salles de sport, société de jets privés, groupe de mode masculine, coach en greffe de cheveux…) qui me demandent de les aider à structurer leur entonnoir de vente (lead generation, capture, puis conversion sur des pages de vente).

Ma journée-type : écrire le matin, traiter les mails et les RDV de prospection l’après-midi, et écrire à nouveau le soir. Le matin et le soir sont vraiment mes deux grands moments de concentration que je consacre à mes clients, mais l’après-midi de 13 à 16 heures, je ne tiens pas en place derrière mon écran.

J’en profite pour me lancer dans les tâches les moins importantes et les moins urgentes.

Pourquoi publier ce Guide du Copywriting ? D’un point de vue purement business, un livre, ça ne rapporte rien, c’est du temps perdu, non ? 

Financièrement, écrire un livre n’a aucun sens quand on n’est pas Joël Dicker, Aurélie Valognes ou Guillaume Musso. En fonction des deals, je gagne entre 1,32€ et 1,50€ par livre vendu. Atteindre les 5000 ventes, c’est déjà bien. 10000, un exploit.

Ecrire des livres, c’est un hobby, une passion, un complément de revenus au mieux. Mais clairement pas un moyen de devenir riche.

Dans le business, on écrit un livre pour faire reconnaître notre expertise, pour booster notre crédibilité, notre légitimité. C’est ce qu’on appelle « le principe d’autorité ». Pour votre prochaine conférence TED ou pour le développement de votre stratégie d’acquisition, vous préférez contacter un copywriter qui s’appelle Sélim Niederhoffer ou « Sélim Niederhoffer, l’auteur du Guide du Copywriting chez Eyrolles » ?

Malgré notre usage permanent des écrans, un livre fait toujours la différence en termes de crédibilité aujourd’hui.

Ton meilleur souvenir à GEM ? 

Je pourrais vous répondre « mon séjour à Munich » avec Martin Zahner, mais je vais opter pour une soirée précise. En dernière année, quand j’étais barman aux 3 Canards. Le soir de la fermeture, nous avions reçu l’ordre de liquider le bar. Nos amis proches s’en souviennent encore !

Ton pire souvenir à GEM ? 

J’ai la mémoire sélective, je ne me rappelle que de bons moments à l’école. Oui, même les rattrapages en compta 3 années d’affilée me font sourire aujourd’hui !

Qu’est-ce que les Alumni peuvent apprendre dans ton Guide du Copywriting

J’ai réuni dans le Guide du Copywriting les leçons les plus importantes qui m’ont permis d’aider mes clients depuis 10 ans.

Tous les principes de vente, mais à l’écrit. Les techniques pour ne plus buter devant une page blanche. Les secrets des meilleurs copywriters. Ils y trouveront aussi des exemples de titres à utiliser pour faire cliquer le lecteur sur des mails ou des articles.

Pour résumer : 50 techniques pour écrire mieux et vendre plus !

Un mot magique pour les étudiants actuels et les jeunes diplômés que tu as appris pendant tes études à GEM ? 

Réseau. C’est probablement le mot que je retiendrais de mes études à GEM. J’ai commencé à écrire vraiment à l’école en 2003, quand j’étais rédacteur en chef du journal La Casa (X’pression). 18 ans plus tard, le président de l’association Shaun Nelson est toujours mon ami, et aussi un de mes clients, pour son entreprise de location de salles de réunion Keeze. Outre X’Pression, j’étais aussi responsable logistique du Gala. C’est mon binôme du pôle logistique, Edouard Margain, aujourd’hui COO de Lavinia, qui m’a mis en contact avec Marc Simoncini, qui m’a ensuite fait passer mon entretien d’embauche pour devenir CM de Patrick Bruel. C’est un cliché, mais mes rencontres ont changé ma vie !

Le mot de la fin ? 

Le plaisir de partager avec vous ce dialogue qui pourrait résumer une partie de mon parcours. Merci Alain Chabat, merci Edouard Baer.

- C’est une bonne situation ça scribe ?

 - Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée…

Crédit Photos : Osmany Tavares  


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