Guillaume Delemar, GEM PGE 2004, s’élancera dans quelques jours pour la Mini Transat 2021 !
Bien avant d’être diplômé de GEM, Guillaume Delemar, GEM PGE 2004, se rêvait marin.
Alors qu’il est âgé de 9 ans, deux participants de la Mini Transat viennent présenter leurs projets à sa classe de CM1, à Fouesnant. Dès lors, il se met à rêver de traverser l’Atlantique lui aussi. « Je me souviens qu’on avait suivi toute la course avec un planisphère et des petits bateaux en noix que l’on faisait avancer avec de la pâte à coller. C’est ce qui m’a donné envie de faire de la voile », se remémore Guillaume Delemar qui a alors débuté en Optimist avant de poursuivre en planche à voile puis en 420 avant de se lancer en habitable sur les courses du Challenge Atlantique. Durant plusieurs années il a ainsi enchaîné les régates, en passant notamment par ICO à GEM, ce breton d’origine a été skipper deux fois sur le projet de la course croisière EDHEC.
Toutefois, sa vie professionnelle l’a propulsé en région parisienne. Une parenthèse de plus de 10 ans qui l’a éloigné des plans d’eau, mais qui n’a en rien atténué sa passion. « A un moment de ma carrière j’ai eu la possibilité de faire des choix. Les planètes se sont alignées pour que je revienne m’installer en Bretagne et que la Mini Transat soit remise sur le tapis », relate le Finistérien. Aujourd’hui responsable commercial de la société Ino-Rope basée à Concarneau, Guillaume avait envisagé un temps de s’aligner au départ de l’édition 2019 avant de se raviser puis de reporter son projet afin de mieux le préparer. « Au final, cela s’est avéré être un mal pour un bien », détaille Guillaume qui a intégré le Centre Mini 6.50 de Concarneau où il a profité de l’expérience de François Jambou, vainqueur de la dernière édition de la Mini Transat dans la catégorie des Proto. « C’est indiscutablement un gros « plus » », assure le skipper du Nacira Adelaïde qui part avant tout pour l’aventure. « Je rêve de ces longs bords de portant sous spi dans les alizés et j’avoue que l’idée d’aller chercher le soleil en hiver me plaît bien. C’est évidemment aussi un challenge personnel car si le côté sportif me transporte, il va également m’obliger à puiser dans des ressources inconnues ».
Il prendra le départ dimanche pour la Mini Transat qui part des Sables d’Olonne jusqu’en Guadeloupe. Seulement 2 étapes lors de cette course, le 10 octobre aux Canaries pour une pause de 3 semaines qui permettra aux alizés de se mettre en place et aux tempêtes de s’estomper.
N’hésitez pas à suivre son bateau sur le site de la course, une balise vous permet de le suivre en temps réel.
*Propos recueillis sur le portrait du site de la Mini transat et complétés par Guillaume Delemar.
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