Jonathan Salmona, PGE 2004, entrepreneur, hackeur du monde des ESN, propose avec Shodo, un modèle social disruptif pour les « ex SSII».
Jonathan l’affiche clairement : il est là pour faire bouger les lignes !
Après 20 ans dans le secteur des *Entreprises de Services du Numérique, qui s’appelaient il y a encore quelques années des Sociétés de Services en Ingénierie Informatique, Jonathan prend du recul sur cet univers avec des constats basiques : un Turn Over important (jusqu’à 30%), une chasse permanente aux talents et particulièrement les développeurs, un modèle salarial qui crée de la frustration en grande partie à cause de l’opacité de la répartition des marges entre les entreprises et les salariés et l’essor, dès 2009, des modèles autour du Freelancing…
Il souhaite faire les choses différemment, dans le respect des personnes et pour une répartition juste du résultat du travail de chacun, en 2019, il se lance et crée Shodo, qui propose un modèle transparent, « un nouveau modèle social qui élève tout le monde », qui veut redonner du sens au salariat.
« Shodo est une agence de conseil qui propose un modèle transparent pour ses clients et ses membres avec une répartition des revenus équitable (en moyenne 85% de sa facturation totale est reversée au consultant sous forme de rémunération fixe plus variable, jours de déstaffing communautaires et congés supplémentaires).
A travers cette approche, nous souhaitons lutter contre le fort turnover dans l'IT en répondant aux attentes des meilleurs développeurs du marché : combiner les aspects flexibles et rémunérateurs du modèle freelance, tout en profitant de la sécurité d’un CDI et du soutien d’une communauté d’entreprise.
Nous prônons un dialogue social simple et efficace : tous les salaires fixes sont alignés et basés sur une grille ouverte et nos membres ajustent leur rémunération et leur temps libre pour se former, échanger ou se reposer, dans le respect des engagements clients pris ».
Parmi les éléments qui construisent le côté disruptif : une grille de salaire transparente, les salaires des dirigeants sont encadrés au choix par 2 fois le médian ou 3 fois le plus petit salaire, 34,16% du capital est détenu par les salariés, des solutions co-construites inscrivent Shodo comme une pionnière de l'inclusion (congé menstruel, congé second parent financé et obligatoire dès la 1ere année, prime maintien de salaire du conjoint)…
Un peu plus de 4 ans après son lancement, Shodo affiche plus de 100 salarié.e.s, embauché.e.s sans « chasse, recruteur ou agence », la cooptation et les candidatures spontanées assurent 100% des postes à pourvoir, « les gens postulent car ils connaissent l’entreprise et ses valeurs ».
Pari réussi pour Jonathan. Shodo est déjà présent sur Paris, Nantes, Lyon, Lille et souhaite continuer l’extension du modèle vers d’autres villes.
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Le jour où Shodo a ouvert 34,16% du capital à ses salarié.e.s
La lutte de Shodo pour l'égalité de genre
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